Ces traditions que l’on ne veut pas perdre | Le Fil

Taille de pierre

Déterminée à protéger et à promouvoir le patrimoine culturel immatériel du Québec, l’étudiante Catherine Charron a créé le site Ethnologik: fabrique et collecte d’idées

Par Matthieu Dessureault

Le tissage de la ceinture fléchée, le chant de gorge inuit et la danse traditionnelle sont autant de pratiques qui se transmettent d’une génération à l’autre. Au-delà des statuts légaux, comment s’assurer de leur préservation et de leur mise en valeur? C’est la mission d’Ethnologik, une plateforme consacrée au patrimoine vivant. Ce site, dont la première mouture vient d’être lancée, vise à promouvoir et à valoriser des savoir-faire et des pratiques traditionnelles qui se trouvent sur le territoire québécois. Bientôt, il proposera une section où l’on publiera des idées et des projets de mise en valeur.

Derrière cette initiative se trouve Catherine Charron, étudiante au baccalauréat en sciences historiques et études patrimoniales. Inscrite au profil entrepreneurial, elle a eu l’idée d’un tel projet alors qu’elle participait, en juin, à une école d’été de l’Institut du patrimoine culturel (IPAC) à Valence, en Espagne. Ce séjour d’étude, qui se déroulait sous le thème du patrimoine agraire, lui a permis de réaliser des études de terrain. Elle a aussi assisté à des présentations d’experts des milieux universitaire, muséal et patrimonial de la région. «L’Espagne est très différente du Québec en matière de mise en valeur du patrimoine vivant, note-t-elle. Là-bas, ce sont les communautés locales qui la prennent en charge. Au Québec, il existe des lois visant à protéger le patrimoine, mais les citoyens sont très peu impliqués dans le processus.»

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