École d’été internationale 2018 à Barcelone

L’IPAC annonce la tenue de son école d’été internationale 2018 qui porte sur le thème « Barcelonamia et touristophobie : Muséalité et urbanité poussées à l’extrême ». L’école d’été, organisée conjointement avec l’Université de Barcelone se tiendra à Barcelone (en Espagne) du 4 au 13 juin 2018.

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Résumé de la thématique

L’École d’été 2018 de l’IPAC sera tenue sous le titre : « Barcelomania et touristophophie : muséalité et urbanité poussées à l’extrême ». Par ce thème, nous envisageons étudier le cas exemplaire mais controversé d’une ville qui s’est entièrement métamorphosée en l’espace de quelques années pour devenir l’une des plus célèbres et gigantesques destinations touristiques à l’échelle du monde. Outre son triple statut de cité méditerranéenne millénaire, de capitale régionale et de deuxième grande ville d’un pays, l’Espagne, qui accueille plus de 75 millions de touristes par année, Barcelone doit sa notoriété touristique à la réalisation de grands projets urbains et à la mise en valeur d’autres attractions architecturales, patrimoniales et muséales phares. Citons, entre autres, le parc Montjuic, le complexe architecturel de Gaudi, la Sagrada Familia, la Casa Battlo, le musée Picasso ou celui du modernisme. Implantés dans des infrastructures urbaines soigneusement aménagées et desservis par un réseau de transport efficace, tous ces attraits ont fait de Barcelone le rendez-vous des amoureux des musées, des arts, de la créativité, des expériences « authentiques » à vivre à l’épreuve d’une ambiance festive et joviale animée par des activités diurnes et nocturnes quasiment ininterrompues. Tout cela a donné lieu à une augmentation vertigineuse et démesurée du nombre de touristes qui visitent la ville. Depuis 2014, ce nombre a dépassé les 8 millions de visiteurs par année, soit 4 fois plus le nombre de ses habitants. Cette situation a provoqué des ennuis de toute sorte pour ces derniers : bruit, pollution, embouteillages, augmentation des prix des loyers, cherté de la vie, etc. D’où l’émergence du phénomène de touristophobie, traduit à travers des actions et des manifestations citoyennes anti-touristiques.

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