Conférence « Le Réseau des Espaces bleus: processus et implication des communautés »

Dans le cadre de notre cycle de conférences « Enjeux patrimoniaux contemporains au Québec », l’IPAC a le plaisir de recevoir en collaboration avec le CELAT Mmes Ana-Laura Baz et Hélène Giguère  pour une conférence intitulée « Le Réseau des Espaces bleus: processus et implication des communautés ».

En juin 2021, le gouvernement du Québec annonçait un leg important en matière de culture avec la création d’un réseau de pôles culturels sur l’ensemble du territoire québécois. Ces pôles culturels s’ancrent dans une stratégie de protection et de mise en valeur du patrimoine bâti, ainsi que du patrimoine culturel, matériel et immatériel. En réseau, ces pôles se veulent également un acteur important dans le renforcement du tourisme régional, de la mise en valeur des identités et des initiatives régionales dans leur diversité et leur ingéniosité. Pour mener à bien le déploiement du Réseau, le Musée de la civilisation met en place des mécanismes  de collaboration avec les milieux dans le respect des principes d’équité, de diversité et d’inclusion. Le Musée place l’innovation au cœur de sa démarche et vise à concevoir des espaces qui répondent aux besoins des collectivités, tout en contribuant à propulser leurs projets d’avenir.

Ana-Laura Baz est directrice du développement et de l’innovation au Musée de la civilisation. L’équipe du développement et de l’innovation du Musée de la civilisation porte trois grands projets : le réseau des Espaces bleus, l’incubateur d’innovations muséales commun avec le Musée national des beaux-arts du Québec, et le laboratoire numérique MLab Creaform. Avec une formation en physique et en muséologie, Ana-Laura travaille au Musée depuis 2009. Elle portait précédemment la responsabilité de l’engagement numérique.

Hélène Giguère développe les relations avec les milieux au Musée de la civilisation, particulièrement pour le Réseau des Espaces bleus, depuis 2021. Elle a obtenu son doctorat en anthropologie sociale à l’EHESS de Paris et de façon simultanée à l’Université de Séville en 2005 en se spécialisant sur les enjeux politiques et esthétiques du processus international de classification du patrimoine culturel immatériel. Des recherches postdoctorales au CELAT lui ont permis d’analyser les impacts de ce type de classification auprès des praticiens et détenteurs de savoirs ancestraux. Dans l’ensemble de ses travaux, les processus de constructions identitaires dialoguent avec des enjeux supranationaux.

La conférence aura lieu par Zoom le mardi 15 mars de 11h30 à 12h30.

Pour participer : https://us02web.zoom.us/j/89992622905?pwd=bEJrSmV2ZHhDdFp1MEd2dUFISUNzQT09

 

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