Rencontre 2024 de l’ACEF : Espaces communs – 12 au 16 juin 2024

*À noter : La Rencontre 2024 de l’ACEF se déroulera à l’UQAM et non à l’Université McGill.

La Rencontre 2024 de l’Association canadienne d’ethnologie et de folklore, intitulée Espaces communs, se tiendra à l’UQAM (pavillon J.-A.-DeSève, salle DS-4470) du 12 au 16 juin 2024, à l’occasion du Congrès annuel des sciences humaines. Notre membre Van Troi Tran est impliqué dans la préparation de l’évènement, organisé avec le soutien du Musée canadien de l’histoire, de l’ESG UQAM et du CELAT. Plusieurs membres de l’institut participent à cette rencontre. Consultez le programme de l’évènement.

À noter : le lancement du volume 35 de la revue étudiante Culture & Tradition est prévu le mercredi 12 juin au bar à vin L’Idéal lors du cinq à sept d’ouverture de la rencontre. Le numéro, qui paraît après un hiatus de six ans, s’intitule « Ré[inventée] | Re[Invented] ». Il explore les concepts d’émergence, de réinvention, d’identité et d’expression créative et inclut des oeuvres de création. La publication est offerte en version numérique et un tirage limité d’exemplaires imprimés est prévu. Pour précommander une exemplaire papier, cliquez ici.

Une conférence ouverte au public de David gé Bartoli (Université de Tours) et Sophie Gosselin (Université de Tours) intitulée « Peuples terrestres : instituer nos communs attachements » se tiendra à l’UQAM (pavillon J.-A.-DeSève, salle DS-4470) le dimanche 16 juin à 14 h en clôture de l’évènement. Bienvenue à tous et à toutes!

Résumé de la présentation
« Dans le contexte du dérèglement climatique et face à la multiplication des crises socio-environnementales, de nombreuses communautés d’habitant-es font le choix de se doter de processus institutionnels leur permettant de garantir des conditions d’un territoire vivant et durable, autrement dit d’habiter un lieu de vie en communs. Ces communs, ou conditions de renouvellement de la vie et de l’habitabilité de la Terre, ouvrent d’autres manières de faire politique que celle admise depuis la Modernité, c’est-à-dire la contractualisation entre humains et pour la seule finalité humaine d’une vie sociale et économique basée sur l’extractivisme, le ressourcisme et les dominations patriarcales et raciales. Ces dynamiques réhabitantes imaginent des institutions où les humains invisibilisés et les autres qu’humains puissent resurgir dans l’espace politique et démocratique pour nourrir des attachements communs dans des biorégions et sous forme de nouvelles alliances (transgenres, trans-spécifiques, trans-générationnelles et trans-nationales). Depuis ces nouvelles alliances situées des communautés d’habitant-es s’instituent comme peuples terrestres, composés de relations multiples en lien avec leurs milieux de vie : peuple-rivière, peuple-montagne, peuple-archipel, peuple-forêt… »

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