Conférence d’Esther Lévesque « L’Arctique verdit : étudier ensemble ces changements » – 12 avril 2024

Nous avons le plaisir d’annoncer qu’Esther Lévesque, professeure d’écologie végétale à l’Université du Québec à Trois-Rivières, offrira sur Zoom la conférence « L’Arctique verdit : étudier ensemble ces changements » le vendredi 12 avril, de 11 h 30 à 12 h 30, dans le cadre de la série « Patrimoines et changements climatiques », présentée par l’IPAC, en collaboration avec le CELAT, le Centre d’études nordiques et l’Institut du patrimoine de l’UQAM. Bienvenue à tous et à toutes!

Inscription à la réunion Zoom : https://ulaval.zoom.us/meeting/register/u5Ild-GqqDgrGNemOtP9nrxe4xbxlBnl8Lgg

Résumé de la présentation
« Dans l’Arctique, au nord de la limite des arbres, on retrouve la toundra. Cette végétation est plus diversifiée que plusieurs ne le pensent, des zones à arbustes érigés aux déserts polaires, des tourbières aux sommets exposés aux vents. Dans le contexte actuel de changements climatiques, on parle souvent de verdissement et de brunissement dans l’Arctique. Qu’entend-on par ces termes, qu’en est-il au Nunavik? Quel est l’impact de ces changements sur les écosystèmes du Nord et surtout sur les gens qui y vivent? Pour étudier cette diversité d’écosystèmes sur un territoire immense, le travail d’équipe est de rigueur. Des initiatives de suivi environnemental à travers le Canada et au Nunavik seront présentées à travers le parcours d’une chercheure formée en écologie végétale et qui cherche à tisser des liens à plusieurs échelles, entre disciplines et entre cultures. »

Notice biographique
Esther Lévesque est professeure d’écologie végétale à l’Université du Québec à Trois-Rivières et chercheure au Centre d’études nordiques, impliquée dans l’Institut nordique du Québec. Récemment, ses recherches se concentrent sur les interactions entre les changements structurels de la végétation (principalement l’augmentation du couvert arbustif et la productivité des petits fruits) et les écosystèmes nordiques, particulièrement le continuum « pergélisol-végétation-neige », dans un contexte de changement global. Favorisant la recherche interdisciplinaire, elle a contribué à la mise en place d’un suivi environnemental communautaire au Nunavik (Imalirijiit) et à la réalisation de camps de sciences sur le territoire qui favorisent les échanges intergénérationnels et interculturels (https://imalirijiit.weebly.com/).  Elle a contribué au livre Le caribou n’a plus le même goût : les aînés Inuit observent les changements climatiques, qui a été publié aux PUQ en février dernier.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *